Bienvenue dans ce nouveau rapport cinématologique. Aujourd’hui l’équipage s’interroge sur les diverses représentations du futur que nous offre le cinéma.
Le Major Mathilde et le Caporal Madeleine s’interroge sur l’évolution des technologies futuristes au cinéma. Ensuite le Lieutenant Gabriel et le Sergent Julia vous parle de dystopie et de trnashumanisme, deux sujets fréquents de la science-fiction. Enfin le Commandant Vincent se questionne sur un genre tout aussi important de la SF : le post-apocalyptique.
Le futur au cinéma : noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir
Premièrement le Major Mathilde vous présente l’évolution du quotidien dans le futur avec le monde imaginé par le film Retour vers le Futur 2. Ici pas de dictature où de monde en ruine mais des Hoverboard et des chaussures auto-laçantes.
Mais le spectateur demande souvent de l’action. Alors le cinéma imagine les guerres du futur. Et il y en a à des choses à dire d’après le Caporal Madeleine. En effet, depuis « La Guerre aérienne du Futur » de 1909 et ses dirigeables de combat, la guerre au cinéma a pas mal évolué. On s’y bat à l’aide de laser comme dans Star Trek ou Star Wars, ou avec des robots. Voire même contre eux, comme dans Terminator.
Ensuite, le futur au cinéma peut permettre de présenter des critiques de la société. Et pour cela quoi de mieux que la dystopie ? Dans la lignée d’Orange Mécanique, le Lieutenant Gabriel s’interroge sur les significations de ces dystopies. De la dictature administrative de Brazil, au règne de l’imbécilité d’Idiocracy. Du rationnement de Soleil Vert à la suppression des émotions de Equilibrium, le cinéma déborde de futurs dystopiques. Et ils sont tous plus réalistes et effrayants les uns que les autres.
Par ailleurs, un sujet très à la mode actuellement dans la science-fiction est le transhumanisme. Cette question qui n’intéressait que le cinéma il y a quelques temps encore, devient aujourd’hui une réalité. Et le Sergent Julia s’interroge sur les réflexions que le cinéma peut apporter face à cette nouvelle évolution de l’espèce humaine. Le sujet est d’autant plus important qu’il a amené des chefs d’œuvre du 7e art comme Blade Runner ou l’animé Ghost in The Shell.
Enfin, car tout doit avoir une fin, le Commandant Vincent s’interroge sur celle de l’espèce humaine. Et c’est grâce au post-apo que l’on a une représentation du déclin de l’humanité. Popularisé (et très largement inspiré) par Mad Max, le genre est plus divers qu’il n’y parait. Les punks à crètes et les déserts nucléaires peuvent parfois céder la place aux dragons du Règne du Feu ou au monde dévasté de La Route. Dans tous les cas le retour à l’état sauvage est au programme.
Finalement, l’équipage conclue sur cet interrogation : le futur au cinéma ferait-il de la science-fiction le genre politique par excellence ?
Où retrouver l’équipe de Planète Popcorn ?
Vous pouvez retrouver toutes les deux semaines, les rapports de l’équipage envoyés depuis la surface de la planète Popcorn. Mais vous pouvez d’ores et déjà retrouver leur rapport consacré aux sorties du mois de novembre et leur débriefing sur les films de superhéros.
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L’équipage tient à remercier ses partenaires, qui accompagnent cette mission au quotidien : RCF Lyon et l’Université Catholique.