Vous ne savez pas quoi lire pour terminer le mois de mars en beauté et embrayer sur le mois d'avril ? Préface y remédit et vous propose un panorama complet d'un grand classique dont elle vous conseille la lecture. En compagnie de notre chroniqueur, partez à la découverte de la ville de Paris comme vous ne l'avez jamais vu avec le roman « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo.
Les fondements d'une esthétique romantique
Si Préface vous a déjà immergé à l'époque médiévale grâce aux poèmes d'Aloysius Bertrand, c'est ici avec la prose qu'Hugo se propose de tisser une atmosphère qui vous ammenera à goûter aux coutumes d'un passé révoqué. En vous résumant l'intrigue, nous avons à cœur de vous donner un aperçu de cette atmopshère tout en vous montrant d'ors et déjà que l'intérêt du livre réside à la fois dans un soucis historique et dans une peinture d'un drame passionnel opposant les contraires. Tout est en place dans ce récit pour développer les principales caractéristiques qui traverseront l'esthétique romantique.
La Esmeralda, Quasimodo et Paris : trois piliers d'une cathédrale typographique
Résumer un roman aussi conséquent que celui de Victor Hugo n'est pas chose aisée et nous vous proposons dès lors trois clés de compréhensions pour appréhender au mieux l'ouvrage.
Quasimodo est la clé du grotesque. Figure du monstre, de la laideur et de la difformité certes. Mais en allant plus loin que les apparences, nous pourrons y voir aussi un homme au grand cœur.
Esmeralda est la clé du sublime. Figure de sorcellerie, de beauté et d'orientalisme. C'est elle qui incarne le centre névralgique sur lequel toutes les passions vont converger, même les plus destructrices.
Paris est la clé du gothique. Figure de l'Histoire, de l'architecture et de la nostalgie du Moyen-Age. C'est par elle qu'Hugo nous donne accès à la vision de ce qu'était une ville au XVème siècle. C'est un véritable théâtre vivant incarnant une société aujourd'hui révolue.
Où retrouver l'équipe de Préface ?
Vous pourrez retrouver l’équipe de Préface en vous laissant transporter par la poésie d'Aloysius Betrand. Et pour découvrir d'autres horizons, n'hésitez pas à jeter un œil à la dernière émission de The Hateful Waste sur l'exposition Venenum.
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