Planète Popcorn - L'horreur au cinéma

Bienvenue pour ce nouveau numéro de l’émission Planète Popcorn ! Voilà une semaine que l’équipage a décollé en direction de la Terre. Soudainement, l’alarme retentit. Un des films contenu dans la soute du vaisseau s’est échappé. L’équipage part donc à sa recherche. C'est l’occasion pour les lieutenant Antoine et Gabriel, le Major Raphaël et le Capitaine Vincent de discuter du cinéma d’horreur, puisque le film disparu semble appartenir à ce genre. Ainsi donc la recherche peut s’avérer périlleuse, et nul ne sait d’où pourrait venir le danger…
Le cinéma d'horreur, quand la peur n'a qu'un visage
Premièrement, il apparait important au lieutenant Antoine de tenter de définir le genre horrifique. Tâche complexe tant le genre est varié, et pour lequel on compte un grand nombre de sous-catégories. Ensuite, le major Raphaël s’intéressera à la puissance de la suggestion et du « hors-champ » dans le cinéma d’horreur. En effet, c’est lorsque la menace est invisible que notre peur est la plus forte. L’imagination et l’impossibilité de se représenter l’entité menaçante renforçant son pouvoir sur notre esprit. On pourra citer en exemple Alien de R. Scott ou Mr. Babadouk de J. Kent. Dans un troisième temps, le lieutenant Gabriel s’intéressera au lien étroit qui semble lier le cinéma d’horreur et l’enfance. Tout d’abord parce que jouer sur nos peurs les plus enfantines est un bon moyen de nous effrayer. Mais aussi parce que le décalage entre le caractère inoffensif, voir mignon d’un enfant, et la menace qu’il peut représenter en décuple l’effet. C’est un procédé qui n’est pas rare dans le cinéma d’horreur. On peut penser à Jeu d’enfant (Chucky) de T. Holland ou à l’Exorciste de W. Friedkin. Enfin le Capitaine Vincent s’interrogera sur la capacité du cinéma d’horreur à transmettre un message. Si la science-fiction apparait comme le genre « politique » par excellence, puisqu’elle permet une réflexion sur la société de son époque via la dystopie ou l’anticipation, l’horreur n’est pas en reste. La force évocatrice et l’importance des thèmes abordés par l’horreur n’ont rien à envier aux autres films. Ainsi, de nombreux films d’horreur ont une double lecture, et ce depuis toujours. De Frankenstein de J. Whale en 1931 à Grave de J. Ducournau aujourd’hui. Le cinéma d’horreur a toujours offert une réflexion sur le monde de son époque.
Où retrouvez l'équipe de Planète Popcorn ?
Vous pourrez retrouver rapidement les rapports de l’équipage envoyés depuis la surface de la planète Popcorn. Mais vous pouvez d’ores et déjà retrouver leur bilan cinéma de l’été. Vous pouvez aussi suivre toute l’équipe sur la page Facebook de la Webradio ainsi que sur son compte Twitter. L’équipage tient à remercier ses partenaires, qui accompagnent cette mission au quotidien : RCF Lyon et l’Université Catholique.